sábado, 27 de noviembre de 2010

MALGRÉ LA RÉPRESSION, LES RÉVOLUTIONNAIRES CONTINUENT LE COMBAT AU MAROC!

MALGRÉ LA RÉPRESSION, LES RÉVOLUTIONNAIRES CONTINUENT LE COMBAT AU MAROC!

À la mi-octobre dernier, le régime marocain aprocédé à l'arrestation de sept militantes
étudiants dans la ville de Marrakech. Youssef El Hamdia et Ilham Hassnouni, deux maoïstes au sein
de la Voie démocratique basiste, militent dans le cadre de l'Union nationale des étudiants du Maroc et ils ont été particulièrement visés par l'opération. L'État marocain au service de l'impérialisme les a arrêtés à leur domicile avec les services spéciaux qui menaçaient leursfamilles.
 En 2008, Le Drapeau rouge avait souligné les arrestations du groupe de Zahra Boudkhour, dont deux personnes sont encore en prison aujourd'hui pour encore cinq ans. La militante Hassnouni était recherchée en liaison avec les évènements de 2008 et elle avait été expulsée de l'université à ce moment. Une grève
de la faim de 48 heures a été tenue au début de novembre par six prisonniers politiques. À suivre.

Voici des extraits des communiqués du 21 et du 28 octobre de la Voie démocratique basiste de
Marrakech, tirés du blogue Servir le peuple (servirlepeuple.over-blog.com):

Dans notre pays, face à l'aiguisement de la lutte de classe, les attaques du régime réactionnaire marocain contre la vie des masses populaires prend la forme de multiples plans qui visent la privatisation de tous les secteurs vitaux du pays (plan d'urgence...) et les lois qui les accompagnent (loi sur les partis politiques, sur le droit de grève, sur la presse, loi dite antiterroriste) visent, quant à elles, à réduire davantage les libertés
politiques et syndicales.

Quant au mouvement étudiant, il constitue, incontestablement, une partie dynamique du mouvement de masse.Ce qui est démontré par les nombreuses luttes initiées contre le «plan d'urgence triennal» (notamment à Marrakech, Agadir, Fés, Kenitra, Tanger...); et où le mouvement étudiant donnera ses meilleurs
militants et militantes, emprisonnés pour avoir défendu le droit à une éducation gratuite pour es fils et les filles du peuple. Rien que depuis 2008, les arrestations se comptent par dizaines, ce qui a obligé le mouvement étudiant à unifier ses luttes face aux attaques du régime réactionnaire. Cette dynamique d'unité s'est
conclue par le «projet d'unité du mouvement étudiant» proposé pendant les journées du martyr Abderrazak Elkadiri, qui se sont déroulées à Marrakech. Désormais, à l'avant-garde des luttes étudiantes, le bastion de Marrakech connaîtra cette année une attaque sans précédent. Le campus sera ainsi encerclé dès la première
semaine de la rentrée universitaire, les filatures, poursuites et autres rapts de militants sont quasi quotidiens.
En réalité, ces rapts et ces arrestations constituent un jalon supplémentaire dans l'attaque globale contre le secteur de l'éducation. Plus particulièrement, elles constituent une attaque frontale contre les initiateurs du «projet d'unité du mouvement étudiant» et contre les avancées militantes qu'e connu le bastion de Marrakech dans sa défense sans faille du droit à une éducation gratuite; et ce à travers l'unité du mouvement et la lutte
pour une éducation populaire et scientifique.
En définitive, cette situation dicte aux militants du mouvement étudiant de se préparer à de nouvelles attaques et les oblige à approfondir la lutte contre le «plan d'urgence triennal».
Enfin, nous déclarons à l'opinion publique nationale et internationale ce qui suit:

Nous réaffirmons:

• notre attachement à notre identité
marxiste-léniniste-maoïste;
• le principe de l'autodétermination des
peuples, en premier lieu des peuples sahraoui et palestinien;

Nous condamnons:

• les arrestations et les rapts à l'encontre de nos camarades;

• les procès iniques contre les prisonniers politiques;

• la militarisation de l'université;

• le forum économique mondial sur le Moyen

Orient et l'Afrique du Nord qui s'est déroulé à Marrakech;

• l'offensive sanguinaire contre le peuple sahraoui;

Nous proclamons notre solidarité:


• avec tous les prisonniers politiques;

• avec les luttes des masses populaires.

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